Aurélie PICARD Princesse des sables
suite 4


Le sénateur Girardi écrivit à Marthe Bassenne pour lui demander d'adresser un livre de la "princesse des sables" à M tardieu. Marthe fit le nécessaire. Elle demanda aussi audience au président Poincarré. Elle fut reçue le 18 novembre 1930. Le président conseilla à Marthe de contacter une personne influente au ministère de la guerre, le général Georges. Celui-ci avait été reçu à Ain Mahdi alors qu'il était lieutenant. Marthe, lui donna un exemplaire de son livre.

Plusieurs fois pendant les mois suivants et toujours sur sa demande, elle reçu les sacrements. Mais le répit accordé par la nature fut court. Le 27 août, elle partait pour Kourdane. C'est là qu'elle rendit son dernier soupir le 28 août 1933 à 14 heures.

Selon sa volonté, elle fut enterrée à Kourdane, à côté du mausolée de son époux Si Ahmed. Ses obsèques furent célébrées avec solennité en présence des autorités civiles et militaires.

Finalement, Aurélie figura au tableau de la Légion d'Honneur du 1er janvier 1931.

Compte tenu de son grand âge et de son état de santé, le général Rollet, inspecteur de la Légion Etrangère décora Aurélie Keller-Tidjani au domicile de son neveu Bertrand, 32 bis avenue Edgard Quinet à Sidi Bel Abbes, département d'Oran, le 30 avril 1931, jour de la fête de la Légion Etrangère.

Le cheikh Sid Mohamed était mort, son successeur Sid Mohmoud était allé trouver Aurélie à Sidi Bel Abbes pour lui demander de revenir à Kourdane où le désordre était grand.

Le père Py, curé de Laghouat, affirme qu'en dépit de certaines allégations, Aurélie Picard-Tidjani est morte en chrétienne. Il lui a lui-même donné les derniers sacrements le 23 août 1933, 3 jours avant son décès.

Il n'y a d'ailleurs, aucune preuve de sa conversion à l'islam.

Quelques jours après son décès, une messe solennelle fut célébrée dans l'église de Laghouat en présence des autorités.


 


Le 30 janvier 1933, Aurélie est à Kourdanne. En février, elle tomba malade? Elle fut transportée à l'infirmerie de Laghouat où les infirmières étaient des sœurs blanches du cardinal Lavigerie.

Elle habita ensuite une maison appartenant à la confrérie "La Mamourah" à Laghouat. Les sœurs infirmières la visitaient souvent. Le cheikh venait souvent la voir d'Ain Mahdi. Il la tenait au courant et lui demandait des conseils.

FIN

                                                                                               retour au début de l'histoire                                                      retour à la page mes ancêtres